le bonheur
5-9-05le nom de narcissenarcissus' name.
Je roulais vers la France. La veille, le soleil déjà couché, nous avions placé la dernière tuile sur le troisième des cinq toits. Le résultat n'était pas à la hauteur de mes esthétiques espérances, or le toit serait probablement étanche… Même le couvreur de métier doute de la petite perfide goutte, imaginez alors moi. Or je tiens à cette vieille baraque à l'air triste propre aux maisons peu habitées que ma mère me lega tandis. Je tiens à la tenir en vie. Je tiens au village castillan, au paysage sobre et pauvre, richissime donc; aux champs de céréales dorés tondus façon militaire et parfois marqués par le totem d'un arbre.
Et par exemple dans ce que l'on n'a pas à donner
Ci et là, posée, l'encina majestueuse, cousine calme des effarants chênes-lièges de Cervantes, témoigne des récoltes centenaires.
L'encina isolée, le chêne vert, le Quercus ilex des botanistes, a l'air insolite de chercher la terre avec ses branches, solide, calme, de s'y pencher de tout son poids avec un geste aussi délicat que délibéré. Cela n'a rien à voir avec la niaiserie d'un Salix babylonica, pendula ou elegantissima, car les surnoms abondent pour cette tristesse végétale que même un zéphyr fragilise, à l'origine pourtant du "remède miracle"de mon père, l'acide acétylsalicylique.
Ce paysage soigné depuis millénaires produit le paradoxale air sauvage que seule la main de l'homme peut produire, me dis-je rapsodique…
Que voyait-il le voyageur de l'exquis tableau de Friedrich sinon la nature à ses pieds, posés par terre comme peut le faire le dandy au salon?
Mon émerveillement est peut-être effet du poème de Whitman à mon chevet.
Je ne dis là qu'une naïveté arrimée au trait unaire. À savoir que le beau est bon. Cela, chez ceux qui y mijotent, acquiert des traits éthiques d'une sincère complexité. Est le bon, par exemple, nécessairement beau?
Voilà un mois que, aussi préoccupé par l'ardoise que par les tuiles, je ne pensais ni à Freud ni à Lacan!
En roulant vers France, traversant avant la grande des petites routes connues, je sentais, /que sentais-je, au juste? D'une part j'étais heureux d'avoir pu user et même abuser de mon corps, comme jadis…
Mon corps comme jadis… Quel idiot suis-je! Rien n'est comme jadis. J'avais bien payé le prix pour être le premier à se lever et le dernier à se fatiguer. J'y tenais.
L'écriture, sinon pas la lecture, manquait. Je n'avais pas le temps d'écrire, ni l'espace. Les séances me manquaient. J'avais réussi quand même à accomplir une tâche en élaborant la lettre de démission de mon ancienne association… Inspiré par un mot d'esprit de Pascal, et me donnant tard la nuit le temps de réflexion, je la composais longuement.
Ce pourquoi elle fut brève…
Enfin je roulais vers la frontière française, vers ma femme, ma fille, ma chienne chérie, mon bureau, mes bouquins, mon écriture. J'étais content, heureux même, cela jusqu'à ce que/
/"Écoutez … Je vous demande de dire quelque chose qui vous ferait faire limoger…"
J'entendais mon tout souriant chef de file m'en demander.
Je craignais ne pas l'avoir compris. S'il voulait me limoger, pourquoi ne le faisait-il pas? Pourquoi voulait-il que je lui en donne l'occasion? Non, en concluais-je, il voulait m'encourager à m'exprimer… Car enfin, pourquoi ne disais-je jamais rien? Ne voulait-il me dire "sois toi-même?"
Je me retournai pour lui signifier ma reconnaissance, or il était parti.
Alors, séduit par l'idée d'avoir mon quart d'heure, pour finalement dire ce que je ressentais, je convoquais une conférence de presse.
Pourquoi brider fantaisie ou fantasme?
"J'ai une déclaration à faire, leurs dis-je, que voici: Je suis las d'être le sandwich-man/"
6-9-05
"/Un sandwich, ça se mange…"
Dit Puget quand je le lui raconte.
Il ne cesse de me faire remarquer les nuances, en l'occurrence truculentes, du signifiant. Il m'enseigne patiemment et parfois avec une intime brusquerie, qu'il ne faut pas mettre le signifiant côté imaginaire… J'entends alors que le signifiant serait l'expression d'une langue primitive qui renvoie à la vérité première, celle de nous signifier.
Par où nous apprenons sur nous-mêmes que l'inconscient, ça parle.
Et de quoi ça parle.
La dissociation entre le mot et la chose dont l'homme civilisé fait fuite et fortune ne serait pas moins, selon le sacro-saint principe des opposés, qu'une admission de leur lien, de ce qu'il en reste, des traces dont le signifiant, justement, en témoigne.
désordre
Le signifiant est le symbolique à l'état brut, c'est-à-dire l'inconscient.
C'est-à-dire une manifestation du réel.
J'avance cela comme si cela n'était pas évident, comme si Lacan ne dise pas à plusieurs reprises et suggéra partout que son discours vise l'inénarrable réel. C'est que Lacan est psychanalyste, est justement celui qui amène le sujet au réel. Par où la réalité devient absolument transparente:
La réalité est comme elle est et elle n'est pas comme elle n'est pas.
parfois populaire
J'ai appris ce vulgaire aphorisme jadis. Je le retrouve chez les plus arcanes des penseurs, et même avec fantaisie. C'est vrai que j'ai une interprétation parfois populaire de Lacan, ce qu'à l'occasion on me fait remarquer. Or j'ai le sentiment que Lacan ne m'en voudrait pas.
Réconcilier le réel biologique au réel symbolique, voilà l'enjeu.
Que des uns mettent la patte par là n'empêche des autres de par ici passer. Tenez, l'autre jour je parlai avec ma mère au téléphone, et elle coupa/
-¿Eso que dices que puede pasar, cómo lo sabes? -Yo no sé nada, mámá. Te digo lo que imagino. -Mm mm...
Les choses restèrent là.
Elle aurait pu me signaler que je savais au moins qu'elle était ma mère. C'est-à-dire au moins et surtout. Et voilà, c'est vrai. Je suis sorti d'elle.
Il me fallait bien sortir pour y entrer ailleurs.
Hors le vagin et dans le berceau, dans un éternel bercement, dit Whitman. Sortir en fait pour toujours d'un endroit confortable par la suite regretté. Bien sûr, une mère ne dirait rien de la sorte. En parler même serait admettre du symbolique, l’oméga qui fait contrepoids au petit a. Celui qui honorait sa femme ma mère, n'est-il dans ce cas lui aussi du réel? Et le nom du père qui structure l'interdit, de quelle manière se structure-t-il au réel?
J'ai raté de quelques minutes ses funérailles. Et puis mon beau père –l'on dit parfois que je lui ressemble, ce qui introduit le doute.
La Trinité est une idée née du chiffre. Je pense que c'est Borges qui me fit remarquer que Chiffre est un nom de Dieu.
Lui-même Idée aussi, rétorque-t-on. Et nous voilà lancés dans la discussion.
Le chiffre, ça organise la perception. Trois quoi?
Quelle bêtise, cette histoire de liquider le transfert! Quoi faire alors avec des "symptômes crochus", pour employer l'heureuse expression que j'ai appris en séance? Je me
Enfin, que le réel vient en premier. Entre l'imaginaire et le symbolique, c'est à voir. Lacan semble donner priorité au symbolique pour autant qu'il soit le propre de l'homme, tandis que l'imaginaire, tel que le terme d'imago l'atteste, le propre du vivant après un certain seuil.
Si ce n'était pas parce que l'imaginaire de Lacan a peu à voir avec l'imagination ni ne s'y oppose, que j'en serais moins chaud. L'on voit bien qu'une chose dont Lacan excelle est justement l'imagination.
Quand Lacan parle de l'imaginaire il parle de ce qui se voit et qui, de ce fait, laisse et renvoie à une trace. Il lie l'image de soi à l'image de l'autre qui, dirons-nous, le tient peut-être dans ses bras, or qui n'a pas besoin d'être là pour être vu.
J'ai été toujours gêné du fait que dans sa description de la rencontre fondatrice entre le bébé et son image, Lacan puisse faire abstraction de l'autre chez qui, justement, l'enfant pourrait imaginer sa propre forme achevée. Lacan précise que l'enfant pourrait bien se trouver dans son "trotte bébé".
Supposons que l'enfant se trouve seul dans son engin, soutenu par les fesses au moyen d'un ersatz bras de toile; supposons qu'il tombe par lui-même sur le miroir… Il y tombe dans le même mouvement et par le même impulse que Narcisse. Lui qui, descendant de l'eau tant côté père que côté mère, ne savait pourtant pas nager. Enfin, que le bébé tombe sur et dans le miroir. Si sa première impression le trompe, là deuxième, lourde d'un désir d'être confirmée, lui amène la jubilation de la complétude.
Cela fait tiquer que dans celui qu'il voit il devine sa forme accomplie.
Voilà la rencontre entre un être et l'arrogance mortifère de la beauté imaginée et la complétude anticipée.
Quand je lis Lacan parler du sacral, j'entends que ce qui est sacralisé c'est la toute profane relation entre deux êtres dans une cause commune.
En voiture.
"Le voyage sera long… Je te propose d'écouter de la musique. Après, si tu veux, tu me diras ce que tu y en penses…""D"accord." Répond ma fille.
Je mets la deuxième symphonie de Mahler. Nous l'écoutons.
Mercredi 21
Puget a introduit à plusieurs reprises le mot "narcissisme". Cela m'arrange, puisque j'y pensais. Toutefois, je n'arrive pas à tirer au clair ce qui vient de mon analyste et ce qui vient de moi. Il me semble que la plupart du temps soit il lit dans mon esprit soit mes pensées sont les siennes.
Pour autant qu'il soit paradigme de l'Autre, cette dernière considération s'impose. Elle décrit aussi le transfert, ce "transport amoureux", tel que le décrit Liliane Fainsilber, stricte lacanienne. Peu importe, à la fin, puisque de la même manière que Lacan m'apprit à lire, mon analyste m'amène à l'ampleur de la pensée.
Et l'inconscient orchestre le tout.
Hier c'était moi qui parlai du narcissisme. Renvoi à la séance précédente, où Puget, pour la clore, en avait parlé.
Parfois, une fois levé du divan, j'avance quelque chose. Or jamais s'il précisa, par exemple:
"Nous verrons cela jeudi."
Du définitif. Alors, sauf pour les formalités d'usage que justement je m'efforce de faire plus à l'usage que d'usage, je me tais.
"Vous mettez quoi?""Non quoi, où." Réponds-je avec une imaginaire bravoure à l'imaginée question de mon imaginaire analyste.
Si ceci vous semble trivial ou bien perversion du signifiant, jeu, tel ceux que l'on trouve parfois dans les journaux, souvenez-vous que je prends la rigolarde ambiguïté des mots au sérieux.
C'est que je suis un homme heureux.
D'ailleurs, je ne suis pas sûr de savoir pourquoi je continue dans ce labyrinthe réservé à la souffrance sinon parce que je m'y sens chez moi.
C'est un pari, une obéissance aussi; c'est, de mon point de vue, vivre l'accord passé avec l'autre. Alors de la même manière quand je lui parlai d'arrêter l'analyse il répondit, sans s'y répandre
"Vous pouvez, si vous voulez…Vous pouvez pendre la bretelle d'autoroute juste avant votre destinée (avait-il utilise le mot "destinée"?)"
et j'acquiesce -puisque dans le contrat passé avec lui je lui octroi le pouvoir de décision, je lui fais confiance pour me laisser entendre quand je serai arrivé. De surcroît, sa réponse me semblait l'y engager. Or, par delà l'absurdité éthique, enfantine, de cette symétrie, j'ai appris que l'analyste ne s'engage nullement.
Ce qui veut dire qu'il s'engage totalement.
Voilà la fracture entre le hors et l'engagement au cadre. Une façon de mesurer l'a-pesanteur de l'engagement serait à l'aune de la rupture qui marque le moment privilégié du transfert, quand celui-ci opère, paradoxalement d'avoir été inter-rompu. Nous basculons alors, de la dépendance, au réel, de la représentation au senti; basculons dans quelque chose de l'esprit et de l'inconscient qui orchestre le tout.
Il n'est pas souvent dit qu'une fonction de l'analyse est l'éducation de l'âme, à mes yeux pourtant explicite dans la devise freudienne de devenir là où le ça était. Une telle aspiration s'annonce mal ces temps-ci quand les barbares du comportementalisme réduisent cette éducation à une pratique militaire ou à l'acte hédoniste. Or de cette impasse les psychanalystes en sont en partie responsables, qui au lieu de promouvoir l'aspect spirituel de notre science, et voulant la rendre plus scientifique que la science, manquent eux-mêmes à leur devoir sacral d'approfondir ce qu'il en est du symptôme, lui préférant souvent un survol académique. Ou bien s'engagent dans ce contresens qui s'appelle analyse didactique et que Lacan lui-même institua pour s'en mordre les doigts par la suite, tel que le raconte Bruère-Dawson, à qui Lacan avoua ne pas savoir quelle mouche l'avait piqué ce jour-là.
Quel rapport entre le symptôme à qui s'adresse la psychanalyse et l'élévation spirituelle au cœur de sa finalité?
force fantasmatique
Tout symptôme, pour le dire simplement, est symptôme écran. Ce qui le nourrit, ce qui lui donne sa force fantasmatique c'est l'Œdipe. Je le dis simplement et sans entrer dans les différenciations par Freud faites à propos des formes de l'Œdipe, positif, négatif ou complète, car leur prémisse est inaltérable, effectivement pré-mise dans l'ordre des choses. Aussi parce que ce qui intéresse ici est la résolution de cette haine primordiale, par où sa versante amour se trouverait renforcée. Voilà l'élévation spirituelle dont je vous cause.
Ainsi, du lien avec une représentation de notre passé -tirée justement par les bretelles-, nous passons au transfert de…/ transfert de quoi, au juste! D'humanité? Je dirais oui, dans ce sens qu'un rapport avec l'homme-sujet se substitue au non-rapport avec l'homme-imaginé, rapport dans lequel nous vivons pour la plupart du temps.
De la même manière, le criquet pèlerin de Lacan voit dans la forme achevée du congénère un appel au transfert de ce qui, à son niveau, pourrait s'appeler esprit, comme dans l'expression "esprit du corps".
L'esprit de ceux qui portent le même uniforme, militaire sinon pèlerin. Ce qui n'est pas sans rappeler le cercle noir…
Malgré quoi on dit qu'il faut liquider le transfert. Au contraire, il faut l'établir pour de bon en se débarrassant du faux semblant. D'ailleurs, je pense parfois que pour autant que sa solution n'est pas facile, le transfert pose un problème pire pour l'analyste que pour l'analysant. Que peut-il faire quand l'analysant s'accroche à lui en toute mansuétude?
souris, you're in candid camera
Je m'appelle Platon, par péripétie et non pas avatar, je vous l'assure, mais Platon quand même, tel que je vous le raconte ailleurs. Errata administratif. Par erreur fus-je, un homme quelconque, nommé pour rabâcher ce que le maître dit. Le et non pas un maître, façon de le rendre éternel; façon de dire que le maître est l'esprit, l'âme, mots aujourd'hui si lourds de des-prestige qu'ils n'évoquent pas une science.
Et bien, la psychanalyse en est une. Simple au point d'être compliquée. Par preuve le signifiant maître et la métaphore maîtresse.
néon neuronal
Pour la souris la maze de laboratoire est autant du réel que le chemin entre poutres ou entretoises qui mènent à son petit trou. Elle est programmée pour trouver la sortie sans vraiment y penser, pour ainsi dire Remarquons. Au fond l'on se fout de ce que la souris pourrait penser. Pour quelques cognitivistes elle ne pense pas, elle fait, tel qu'il l'est signalé, par exemple, par la trace d'une activité neuronale antérieure à l'acte –disons ce de lever le doigt tel que nous "pensons" nous allons faire.
Or la pensée "bouger le doigt" apparentement allume son petit néon neuronal quelque microsecondes après que le doigt ait bougé.
Et l'acte de parler? Quid de la pensée antérieure à la pensée de la parole, qui n'a pas besoin de bouche pour ex-sister ni pour in-sister?
Il fallait oser redéfinir la pensée par un ravalement. Tout cela c'est de mauvais aloi, cela n'augure rien de bon pour la psychanalyse.
Qui se retranche.
Ce qui n'est pas nouveau. Freud en parle souvent.
Remarquons que même l'architecte mythique du labyrinthe, Dédale, enfermé dans sa propre création par le roi Minos, ne pouvait trouver la sortie sinon par les airs, avec la fin que l’on sait. C’est que comme toute vraie création, elle doit rester mystère même pour son créateur. Ce qui explique que l’homme ne cesse de surprendre Dieu…
douloureuse défaite
À propos de ce maze sans intérêt qui aux fins expérimentales pourrait se limiter à un clin d'œil, pourquoi donc l'interdire à la souris humaine, spécialiste de l'affaire? Fouiner ne vaut pas fouiller. C'est là l'intérêt de la métaphore archéologique. Là, les couches sédimentaires se dégagent au pinceau et le débris sera bien tamisé pour en récupérer des traces…
ratage réussi
On pourrait me dire que tout ce que je vous dis n'est que fantaisie. Fioriture. Symptôme. De toute façon, art, quel qu'il soit, réussi ou pas, est symptôme. Le mot sublimation marque l'estime dont jouit cette forme de réelle irréalité. Seulement, son excès gêne. Écrire à la troisième personne comme dans le roman réaliste, ou anonymement comme font les dramaturges, c'est du pareil au même. Le problème ainsi sublimé est d'abord celui d'être débordé par le réel puis d'être hors la réalité. Je tiens assez compte du réel et du symbolique, je m'interroge là-dessus, je sais que je ne tomberait pas en miettes plus profuses que celles-ci.
Pourtant, la terre promise de la psychanalyse reste promesse.
Or si je sais quelque chose, c'est que même si je souffre, l'équilibre borroméen est quelque part atteint grâce à la psychanalyse.
Je suis un raté réussi.
Je ne le lui dirais pas comme ça à mon analyste, bien entendu. Il serait peut-être même outré par mon débordement. Il aura raison. Et raison de vouloir que je sois génuine. Il voudrait que l'expérience soit de l'inouï. Originelle. (Elle origine, dite en vera-langue à l'angue-verse.).
C'est ma façon de l'entendre.
Ce qu'il voudrait selon moi, c'est que je sache de qui et de quoi je parle.
Eh bien, j'espère ne pas le décevoir, ce qui serait pour moi une si douloureuse défaite que je la voudrais dernière.
Et l'on voudrait que je "liquide" cette liaison? Liquider le transfert! La phrase m'a toujours fasciné.
Elton Anglada
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